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Par Pascal Boissel

Aricle posté sur Mediapart, le 21 février 2012.

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L’autiste son double et ses objets.  Presses universitaires de Rennes 2009

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Le rapport de la sénatrice du Nord Valérie Létard remis à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale,  le 12 Janvier 2012, évalue le plan 2008-10 dans un sens favorable à la compréhension de l’autisme comme un handicap, c’est à dire un déficit. Il vise également à la mise au rebut de la psychanalyse au profit de techniques uniquement éducatives fondées sur la répétition et la formation chez les autistes de réflexes conditionnés.

Cette théorie simpliste du conditionnement humain qui peut être mise en place avec des opérateurs sous formés et sous payés, repose sur l’idée qu’un jour la science parviendra à montrer qu’il existe un lien de continuité entre l’organisme et le langage c’est pour l’instant comme le document le signale d’ailleurs, une pure spéculation. Ce parti pris montre l’inconsistance d’un rapport qui repose tout entier sur une croyance qu’un jour un pont direct sera établi entre l’homme neuronal et l’homme de la parole, le parlêtre comme Lacan le nommait.

Le rapport Létard  suscite aussi l’inquiétude par l’incantation répétitive à la “scientificité” qui le traverse et davantage encore  par l’objectivation du sujet autiste à laquelle il convoque. Le document reprend en particulier l’idée —infondée scientifiquement, insistons sur ce point—que l’autisme est une maladie biologique.

Le plan autisme de 2008—2010 comportait certes des mesures auxquelles chacun pouvait souscrire (comme par exemple la prise en charge des sujets dits “autistes” et donc “handicapés”, par des structures de proximité et de petite taille). Il reste à voir cependant comment ces propositions seront traduites dans la réalité. La prise en compte de la demande des associations de parents pour faire reconnaître l’autisme comme relevant du “handicap” est à double tranchant car l’État tend ainsi toujours plus à se décharger sur les familles d’un devoir qui devrait relever de la solidarité globale.

On reproche à la psychanalyse de ne pas s’offrir à l’évaluation : l’ouvrage publié par les presses universitaires de Rennes et intitulé “L’autiste son double et ses objets” montre de façon vivante que les psychanalystes effectuent des recherches qui sont aussi des évaluations de leur pratiques. Il permet aux lecteurs de mieux comprendre ce qui est en jeu dans la rencontre d’un sujet formé par la psychanalyse, avec un sujet autiste.

 Comme le signale le travail du Dr Maryse Roy, il n’est pas du tout avéré  qu’on trouvera un jour  à l’autisme une cause fondée dans la nature. La prétendue modernité des recherches “internationales” dans ce domaine comble le défaut entre nature et culture en s’appuyant sur des modélisations nivelantes et purement statistiques relevant de l’erreur  empirique cognitiviste décrite par Eric Laurent dans son livre ( Lost in cognition, Eric Laurent, éd. Cécile Defaut, Nantes 2008 ).

La psychanalyse en revanche prend en compte ce hiatus et elle le traite par l’avancée épistémologique qui est la sienne. Mais comme le prouve cet ouvrage, le traitement psychanalytique n’est pas figé, il avance, il évolue avec le temps. Les apports de Lacan et de ses élèves ont fait progresser l’abord des pathologies autistiques à grand pas depuis les années 50 et récemment encore comme en témoignent les auteurs réunis dans ce travail collectif.

 Le “plan autisme” de 2008-10 était censé répondre à l’inquiétude légitime des parents, or  je ne crois pas que la perspective de savoir leur enfant traité comme un objet standard d’expérimentation soit de nature à beaucoup les rassurer alors que justement ils souhaitent un traitement individualisé. Les associations parentales les plus actives ne représentent pas tous les parents, loin de là. En témoignent les files d’attente dans des institutions belges comme le Courtil ou l’Antenne 110 où de nombreux parents sont soulagés de trouver accueil et encadrement individualisé de leurs enfants en détresse et les confient à une orientation psychanalytique décidée qu’ils ne trouvent pas en France. Ce n’est pas une passion pour la Belgique qui les anime mais le sérieux des travaux et des recherches menées dans ces centres et présentées notamment dans le cadre du Champ Freudien et de l’Institut de l’enfant.

 Je me contenterai  de formuler ici quelques remarques  que le livre des PUR, clairement élaboré à partir d’une doctrine psychanalytique des phénomènes autistiques, m’a inspirées.

Le diagnostic d’autisme recouvre un spectre si large de phénomènes et d’états qu’on ne peut pas sauf à banaliser les cas, ( et donc faire fi de la singularité des souffrances) les faire correspondre à des méthodes uniformes de traitement. Ainsi par exemple le cas de Yann présenté par Jean Noël Donnart, l’enfant persécuté par le langage, et celui d’Aude, sujet autiste adolescente dont Philippe Lacadée nous donne le ressort, sont-ils très différents. Ils sont différents entre eux et  aussi différents des autres cas (celui de Cophnat par exemple que présente Daniel Cadieux). La position de chacun des ces sujets et leur souffrance est cependant  interprétable et donc traitable, à partir de concepts, certes complexes mais qui peuvent être exposés en des termes simples ainsi que le font ces auteurs.

Le plan autisme voudrait rassembler un “socle commun” de connaissances sur l’autisme. On ne pourra y parvenir par une description empiriste car les manifestations de l’autisme  sont –comme cet ouvrage le montre— liées à la subjectivité de chacun des cas considérés. La théorie neuro-cognitiviste, qui suppose au départ un déficit que les “méthodes” de traitement  sont censées combler, n’y parviendra pas, faute des concepts adéquats. En revanche l’approche psychanalytique et son épistémologie inédite précisée par Lacan, permet de donner des repères et d’indiquer des modes d’intervention qui partent des symptômes du sujet. En outre, à bien y regarder l’état  global des connaissances sur l’autisme  ne permet nullement de mettre sur pied un “socle commun” comme en témoigne aux USA la “guerre” entre les cognitivistes et les environnementalistes évoquée à l’occasion par Eric Laurent.

Le traitement des sujets autistes ne doit pas être confondu avec l’apprentissage. L’autiste n’est ni une surface vierge, une tablette de cire sur laquelle imprimer des signes ni un animal à dresser. Ce livre le montre, les sujets autistes sont des êtres humains qui réagissent aux autres ne serait-ce que pour s’en défendre; leurs “crises” ne sont pas de pur hasard mais obéissent à une logique. Contrairement à ce que laisse entendre l’utopie cognitiviste, les personnes en charge du soin des sujets autistes ne pourront pas être formées en quelques heures car il faut qu’elles soient  formées —et cela prend du temps et de l’argent— pour interpréter ce que les sujets leur adressent  souvent  de manière indirecte comme l’indique le Pr Jean-Louis Bonnat dans son article intitulé “Pour une clinique de la contigüité”. Les autistes en effet peuvent  s’avérer  ne pas avoir accès à la parole, ils sont toutefois dans un lien social minimal. Leur refus même, doit être interprété et donc traité comme une défense contre l’angoisse et non comme un déficit. C’est la thèse centrale présente dans tous les articles de cet ouvrage.

L’approche psychanalytique n’est pas opposée à l’apprentissage, au contraire, elle tient compte de ce que le cognitivisme feint d’ignorer: l’opérateur du traitement et éventuellement de l’apprentissage, est inclus lui-même dans les “progrès” du sujet qui sont ceux d’un “véritable stratège” selon la juste expression de Myriam Perrin. Le praticien y est impliqué subjectivement  aussi difficile que cela puisse être à supporter quelquefois ( et c’est à cela entre autres que les prépare l’analyse personnelle en les mettant à l’abri d’un activisme creux dans les meilleurs cas, rétorsif dans les moins bons). Ainsi s’agit-il, avant de tenter d’imposer des connaissances au sujet atteint d’une forme d’autisme, de mettre en place les conditions pour qu’il puisse se les approprier et supporter cette intrusion dans son monde. L’examen  de la fonction du “double” dans l’ ouvrage publié aux PUR est en ce sens très éclairant. Il nous permet de saisir comment dans un certain nombre de cas les méthodes d’accompagnement “marchent” malgré la méconnaissance et quelquefois la cruauté dont elles font preuve. La contribution de Laurence Lerhun s’appuie sur ce paradoxe

Examinons pour preuve de la nécessaire implication du thérapeute  le cas de Léo proposé par Emmanuelle Borgnis Desbordes. Elle rend sensible comment l’enfant, bien qu’il ne parle pas choisit un objet électif et elle énonce les conditions de son intervention qu’elle repère à partir des réactions de l’enfant ( par exemple ne pas dire non, ne pas laisser la stéréotypie l’emporter) pour que des paroles viennent  peu à peu se greffer sur des objets extérieurs au corps. Ici s’observe comment  la naissance au langage n’est pas d’abord un apprentissage mais une cession de jouissance qui permet peu à peu que le langage distribue des places ( ce qui est sa fonction essentielle) et assure le passage de la répétition écholalique à la création par la parole (ce qu’on appelle la communication et qui est une inclusion progressive de l’Autre dans le corps vivant ).

Ce livre  démontre –et ce n’est pas son moindre intérêt—  que dans tous les cas présentés l’orientation psychanalytique est efficace. ” La métamorphose de V. nous indique qu’un chemin du possible peut s’ouvrir à condition de s’enseigner du travail en cours par le sujet autiste”, dit Isabelle Fauvel. “Métamorphoses” dans certains cas, les ouvertures sont parfois plus modestes, mais elles ne s’obtiennent que grâce à une infinie patience de cliniciens informés et grâce à un dialogue avec l’autiste dont le Pr Jean-Claude Maleval parle avec conviction dans sa préface à l’ouvrage. Il vérifie ce que Jacqueline Berger dit dans son livre témoignage “Sortir de l’autisme”: des mesures qui paraissent bonnes sur le papier (comme par exemple l’intégration scolaire systématique) sont dans les faits inadéquates, faute de moyens et faute de compétence: “Sont dits scolarisés des enfants accueillis une heure ou deux par semaine avec l’aide de bénévoles au petit bonheur la chance. Cela fait du bien aux statistiques et à la conscience mais à elles seules”. L’ouvrage de nos collègues rennais montre combien une réflexion informée, une formation de haut niveau  et partant capable de s’adapter au cas et non pas d’adapter le cas à un protocole, est nécessaire. On peut raisonnablement douter que le plan autisme 2008-10 en ait donné la possibilité. Le rapport de la Sénatrice du Nord mérite à son tour d’être évalué comme incomplet et mal informé, en tout cas sur les recherches contemporaines des psychanalystes concernant l’autisme Pierre-Gilles Guéguen

Le VIIIème Congrès de l’Association Mondiale de Psychanalyse aura lieu à Buenos Aires du 23 au 27 avril 2012. Son titre : “L’ordre symbolique au 21ème siècle. Il n’est plus ce qu’il était. Conséquences pour la cure”

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« Il faut porter jusqu’à la fin toutes les idées qu’on soulève » Paludes.

Elégant, sobre de forme et prodigue de détails, dense et limpide, tel est Lacan lecteur de Gide. Impossible de ne pas penser que Philippe Hellebois, son auteur, avait une affaire sérieuse avec l’un et l’autre, Gide ou « l’homme couvert de livres » et Lacan, qui a consacré à ce dernier un écrit en surplomb, puisque appliqué à l’essai de psychobiographie qui devait former ce complément de son œuvre que Gide appelait de ses vœux et qu’il sut faire cristalliser : « Il ne m’est pas arrivé souvent de renoncer : un délai, c’est tout ce qu’obtient de moi la traverse1 ». Et voilà que s’offrait, au présent, un Delay chargé d’avenir. De là à prendre le désir à la lettre, le pas était franchi.

            Gide, Delay, Lacan, et Jacques-Alain Miller qui a préfacé l’ouvrage – mais aussi livré son commentaire du Gide de Lacan dans La Cause freudienne n°25 – forment donc le quatuor auquel Philippe Hellebois ajoute sa lecture, gageure réussie, car loin de répéter ou d’obturer l’accès à ces lectures, il y invite, à nouveaux frais, par sa construction en étoile dont chacune des cinq branches forme un Holzweg, comme par ses excursus, détails grossis qui, assumés comme le goût personnel de l’auteur, n’en ravivent que mieux, avec cette mesure nouvelle, la structure de l’œuvre.

            Magnifique, l’incipit équivoque : « nun bin ich endlich geborgen » emprunté aux Elégies romaines. Gide ne croyait pas si bien dire, faufilant le G caché (de Goethe comme de Gide) dans le geboren, pour renaître de son écriture, et s’il se dit marri, sur l’instant de son lapsus, d’avoir fait un « gros contresens », il finit, un demi-siècle plus tard, par affirmer que Goethe, sans doute, ne l’eût point désavoué.

Epuiser son image même

            Puiser,  épuiser. Il puise depuis toujours dans les livres sa manne, il se soumet aux influences qui le révèlent à lui-même en tant qu’il se veut pas tant singulier que porteur d’une vérité à faire connaître au plus grand nombre (p. 87) et, en même temps, il se voue à épuiser, et l’image qui l’étaye (cf p.89), et la volupté qui le subjugue. Ainsi Lacan fera de Gide le fléau partageant le désir et la jouissance (p.92).

            Je ne déflorerai pas cette lecture, profitable en tous ses détours, mais je ferai, en mouche de ce coche, une station supplémentaire à la note 2 des pages 471-72 des Ecrits où se condense le style caractéristique de la méthode de Lacan. Je le cite : « “Dic cur hic (l’autre Ecole”, épigraphe d’un Traité de la contingence, paru en 1895 (Paris, Librairie de l’Art indépendant, 11, rue de la Chaussée-d’Antin), où la dialectique de cet exemple [le nombre deux se réjouit d’être impair] est discutée (p. 41). Œuvre d’un jeune homme nommé André Gide dont on ne peut que regretter qu’il se soit détourné des problèmes logiques pour lesquels cet essai le montrait si doué. »

            De fait, mais ce fait n’est pas si aisé à situer, la première édition de Paludes (achevé d’imprimer : 5 mai 1895) comportait en faux titre « Traité de la contingence ». Or il advint que dans l’édition de 1899, Gide retrancha le faux-titre, et y substitua le sous-titre « Traité du vain désir ».

         Le faux-titre : placée en début d’ouvrage, cette page rappelle uniquement le titre et l’éventuel sous-titre de l’ouvrage. La fonction du faux titre est de donner du souffle et de l’espace au livre par le ménagement de blancs.

            Quand il désigne délibérément Paludes, qui s’est donc appelé Paludes dès sa première édition, par son sous-titre cité en faux-titre « Traité de la contingence », Lacan entend bien nous indiquer l’importance de cet effacement – notons qu’il ne prend même pas la peine de citer le nouveau sous-titre venu à la place du premier. Plutôt indique-t-il ici le lieu d’un carrefour, premier vide auquel succédera celui, traumatique, creusé par l’abolition qui résultera de la destruction de sa correspondance amoureuse avec Madeleine.

 

La contingence restreinte saisie par Lacan

            Lacan a en effet cerné dans la vie d’André Gide le moment où la contingence fit passer ce dernier du statut d’enfant disgracié, livré au sadisme informe de son autoérotisme primaire, à celui d’enfant désiré (Le Séminaire, livre V, Les formations de l’inconscient, p. 258 et sq). Or cet événement, qui fut certes, d’une part, « salvation », ne put être, d’autre part – pour avoir eu lieu « sans médiation » – que marqué du trauma. Sa s doute l’opération qui eut lieu fit-elle qu’en ce point, là où il y avait eu un trou, une place se définissait : la contingence avait eu lieu. Elle produirait, pourtant, un refus, car l’enfant désiré (séduit par sa tante), Gide ne pourrait, lui, l’être. Il ne l’aurait été, qu’une fois, à son insu.

            Gide se ferait donc, sans le savoir, non pas le sujet des hasards de la rencontre, mais l’objet de la répétition de l’événement déplacé. Parallèlement il choisirait de faire de la multitude des possibles la substance de son travail d’écriture, prolifération insatiable et contrepoint nécessaire d’une jouissance qui, sans cette discipline, n’eût été que pure et rapide consomption.

            N’était la mémoire incise de Lacan, cette contingence n’aurait été que mensonge d’écriture inaperçu, lettre précipitée – passée à l’as – dans le gouffre de l’oubli, tandis que dans ce moment d’effacement d’une trace, ce qui se modelait logiquement, pour et par celui qui s’évertuerait à devenir André Gide, était une matrice : celle de l’imitation de soi-même, un soi-même toujours inaccessible, d’avoir été insaisissable dans le présent de l’événement contingent, voué à se fixer et à demeurer Un, irrattrapable.

            Le miroir n’y aura donc pas été traversé, et le style de l’écrivain n’aura plus cessé de manquer de s’y ficher – il l’eût alors fracassé –, pour s’y réfracter, à l’infini. Au fil de la plume, l’écriture aura couru après la temporalité de l’acte qu’elle n’aura atteint qu’en se bouclant sur l’œuvre, interrompue par la mort, enfin et proprement inachevée.

Nathalie Georges-Lambrichs

 

1 Cité par Delay, II, 479, de Si le grain ne meurt, p. 357, à rapprocher du « Tant pis j’agirai autrement ». (Delay, II, 18), écrit dans son carnet de notes à la date du 1er janvier 1891 sous le coup du refus majeur qu’il essuyait de Madeleine.

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PÉTITION INTERNATIONALE

POUR L’ABORD CLINIQUE DE L’AUTISME

à l’initiative de l’Institut psychanalytique de l’Enfant

(Université populaire Jacques-Lacan)

 

Les premières institutions signataires

 

PLUS DE 40 ASSOCIATIONS ET INSTITUIONS ONT DEJA APPORTE LEUR SOUTIEN

 

1 – Institut psychanalytique de l’Enfant

2 – École de la Cause freudienne

3 – Association des Psychologues Freudiens

4 – L’Entente psychanalytique

5 – Centre thérapeutique et de recherche de Nonette, Puy-de-dôme

6 – L’Antenne 110 – ASBL Bruxelles (Belgique)

7 –  Le Courtil, Tournai (Belgique)

8 – Asociación TEAdir de padres, madres y familiares de personas con autismo (Espagne)

9 – EPS de Ville Evrard, Collège des Psychiatres de l’Établissement

10 – Hôpitaux de Jour La Demi-Lune, l’Île verte, Podensac, CH Cadillac 33

11 – IME Vert Pré, Marseille

12 – Lieu de rupture Lou Mas Maillon, Aubagne

13 – Escuela Lacaniana de Psicoanalisis (Espagne)

14 – CLAP 40 des tout-petits – Consultation et lieu d’accueil psychanalytique, Paris

15 – Hôpitaux de jour “petite enfance” et “ados” du Clos Bénard, Aubervilliers

16 – Consultation Ambulatoire Spécialisée (CAS) du Clos Bénard, Aubervilliers

17 – Unité Clinique pour Adolescents (UCA) et Institut Hospitalier Soins Etudes (IHSEA), Aubervilliers

18 – CATTP “Enfants” du Bourget

19 – Association du Pont Freudien, Québec (Canada)

20 – Association Centre Interdisciplinaire sur l’Enfant (CIEN)

21 – Centre Psychanalytique de Consultation et de Traitement (CPCT) , Antibes

22 – Associazione dei Consultori di Psicoanalisi Applicata, Rome (Italie)

23 – La Coursive, ASBL, institution pour enfants, Liège (Belgique)

24 – Association UFORCA pour l’UPJL ;

25 – IME Les Terrasses, Nice ;

26 – Centro educativo-riabilitativo per minori, Antenna 112 e Antenina Venise (Italie);

27 – La Soucoupe, accueil parents et enfants, Bruxelles (Belgique) ;

28 – Associazone dei Consultori de Psicoanalisi Applicata, Rome (Italie) ;

29 – Associacion Profesionales de Psicopedagogia, Buenos Aires (Argentine);

30 – Istituto di Ortofonologia, Rome (Italie) ;

31 – InterCo Psycho ;

32 – Centro Lacaniano de Investigaciao de Ansiedade, Sao Paulo (Brésil) ;

33 – Département de psychanalyse, Université de Gand (Belgique) ;

34 – Association de la Cause freudienne (ACF) Esterel Côte d’Azur ;

35 – ACF Île de France ;

36 – ACF Normandie ;

37 – ACF (Belgique) ;

38 – CPCT Champagne-Ardennes ;

39 – CPCT Ados, Carleroi, (Belgique) ;

40 – Association Franco-Argentine de Psychiatrie et de Santé Mentale ;

41 – Istituto Freudiano per la Clinica, la Terapia e la Scienza, Rome (Italie)

42 – Centre Kirikou, Paris 17ème

NB. La présente liste ne reflète pas le nombre considérable d’institutions où les signataires individuels interviennent.

 

Les associations et institutions qui veulent apporter leur soutien à  la pétition peuvent la signer en ligne >>Lien vers la pétition en indiquant :

nom : INSTITUTION
prénom :   –
Titre (facultatif) : (celui de la personne signataire)

Institution : (NOM de l’INSTITUTION SIGNATAIRE)

Pays : (siège de l’institution)
Email : (pour réception du mail de confirmation)

 

 

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 PÉTITION INTERNATIONALE

POUR L’ABORD CLINIQUE DE L’AUTISME

à l’initiative de l’Institut psychanalytique de l’Enfant

(Université populaire Jacques-Lacan)

 

Les associations,

les professionnels impliqués dans l’accueil, le soin et l’accompagnement des sujets autistes,

les parents dont les enfants sont accueillis en structure médicale ou médico-sociale,

les citoyens concernés, français ou non, tous signataires de cette pétition

 

–       demandent à ce que la psychanalyse, ses recherches et ses praticiens, cessent d’être diffamés par des allégations visant à les déconsidérer ;

 

–       souhaitent que les pouvoirs publics prennent en compte le souci légitime des familles, sans négliger pour autant le travail que, depuis des décennies, les équipes de professionnels accomplissent auprès des enfants et des adultes autistes dans le cadre des secteurs de psychiatrie, des consultations privées, des institutions médico-sociales. Ce travail bénéficie, dans de très nombreux cas, de la formation psychanalytique des intervenants ;

 

–       souhaitent que l’inquiétude des familles ne soit pas exploitée pour désigner des boucs-émissaires, ni dénigrer des professionnels engagés à promouvoir les institutions et les pratiques qui garantissent que l’enfant et sa famille seront respectés dans le moment subjectif qui est le leur ;

 

–       considèrent qu’en France, la représentation nationale saura, dans sa sagesse, éviter de se prononcer sur un problème de santé publique qui, loin d’être négligé, est depuis longtemps pris en considération ;

 

–       appellent de leurs voeux la mise en place d’un plan capable d’assurer les moyens humains et structuraux nécessaires à la poursuite des soins et de l’accompagnement éducatif qu’appelle la situation singulière de chaque enfant et adulte souffrant d’autisme.

 

LES 21 PREMIERS SIGNATAIRES

 

1 – Pr François Ansermet, Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la Faculté de médecine de l’Université de Genève, Chef du Service de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent aux Hôpitaux Universitaires de Genève, Directeur du Département universitaire de psychiatrie ;

 

2 – Pr Guy Briole, ancien chef du Service de Psychiatrie de l’Hôpital du Val-de-Grâce, Président de l’Association des Agrégés de l’École du Val-de-Grâce ;

 

3 – Pr Jean-Claude Maleval, Professeur de psychologie clinique à l’Université Rennes 2 ;

 

4 – Pr Laurent Ottavi, Professeur de psychopathologie clinique, Directeur du Laboratoire universitaire Multi-site de recherches « Psychopathologie, nouveaux symptômes et lien social », EA 40504 ;

 

5 – Dr Yves-Claude Stavy, Chef de service, Chef de pôle de psychiatrie infanto juvénile à l’EPS de Ville-Evrard ;

 

6- Dr Jean-Daniel Matet, psychiatre, praticien hospitalier honoraire, Président de l’Ecole de la Cause freudienne ;

 

7 – M. Leonardo GOROSTIZA, Président de l’AMP (Association mondiale de psychanalyse);

 

8 – M. Éric Laurent, ancien Président de l’AMP ;

 

9 – Dr Alexandre Stevens, psychiatre, Directeur thérapeutique du Courtil, Tournai  (Belgique), enseignant à la Formation continue de l’Université Libre de Bruxelles ;

 

10 – Dr. Fabien GRASSER, psychiatre des Hôpitaux, praticien responsable de l’Unité clinique Jacques-Lacan, Secteur de psychiatrie 91 G 11 ;

 

11 – Dr. Armand ZALOSZYC, psychiatre, ancien interne des Hôpitaux Psychiatriques d’Alsace, praticien attaché des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, médecin coordinateur de synthèse au Centre médico-psycho-pédagogique de Strasbourg ;

 

12 – Dr. Agnès AFLALO, psychiatre, médecin-chef du CMP Croix-Rouge française de Bagnolet, ancien interne des hôpitaux psychiatriques (AIHPRP), ancien praticien hospitalier.

 

13 – Dr François LEGUIL, psychiatre, ancien praticien hospitalier à l’Hôpital Sainte-Anne (Paris), ancien attaché des Hôpitaux de Paris, membre titulaire de l’Evolution Psychiatrique ;

 

14 – Dr. Luis SOLANO, ancien praticien attaché à Sainte-Anne, Médecin Coordonateur du Pole des ITEP  (94000 et 77000)  de l’UGECAMIF ;

 

15 – Dr Jean-Robert Rabanel, psychiatre, responsable thérapeutique du CTR Nonette ;

 

16 – Mme Cynthia Fleury, écrivain et philosophe ;

 

17 – Mme Blandine KRIEGEL, philosophe

 

18 – M. Alexandre Adler, essayiste, éditorialiste du Figaro ;

 

19 – Mme Fabienne Servan-Schreiber, productrice ;

 

20 – Mme Judith Miller, Présidente de l’Association de la Fondation du Champ freudien ;

 

21 – Dr Daniel Roy, psychiatre, praticien attaché au CH de Cadillac – CMP de Bordeaux.

 

Les 3 premières institutions signataires

 

1 – Institut psychanalytique de l’Enfant

2 – École de la Cause freudienne

3 – Association des Psychologues Freudiens

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 Signez la pétition internationale pour l’abord clinique de l’autisme :


 

 

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PETICIÓN INTERNACIONAL←PETICIÓN INTERNACIONAL PARA EL ABORDAJE CLÍNICO DEL AUTISMO

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