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de février, vient de paraître ! Vous pouvez le consulter à ce lien :

http://www.lacan-universite.fr/newsletter/uforca15.html

Fleurs en conversation
Christiane Alberti

« Il y a deux façons d’écouter ce que disent les fleurs. Aux âmes blessées par le temps elles parlent de beauté menacée, d’amours trop brèves, de destins promis à la flétrissure. A l’oreille du moine épris de la Voie, elles fredonnent la chanson paisible de la vie toujours recommencée ». François Cheng commente ainsi la touche rapide de Shitao saisissant ces êtres habités par un irrépressible désir, de s’ouvrir pour embrasser, sans retenue, le monde.

Il y a deux façons, dirions-nous, de converser avec le symptôme. Ce bulletin pré-printanier nous souffle qu’il est plus aisé de l’écouter que de le lire – lire le symptôme, dans son épaisseur de corps, qui répercute « l’Unique Trait de Pinceau », le « une seule fois » de l’événement de jouissance dont toutes les réalités découlent, l’inconscient pouvant s’inscrire d’une seule lettre. La jouissance entre en jeu d’un premier hasard, qui nous lie à un cycle de répétitions inexorable, dont on n’apprend rien ou presque rien, et qui, le plus souvent, nous désole. Le Un absolument contingent d’existence, est issu du langage, et non de la chair qui palpite. En ce sens, l’existence, n’est pas la réalisation du programme de l’être, ni le produit de l’histoire. L’analyse serait-elle orientée par la réduction possible de l’être à l’existence ? L’assomption de l’existence ? Mais, dites-moi, on pourrait alors ne pas advenir à cette existence ? Pourrait-on vivre, puis mourir, sans jamais avoir existé ? Et s’en apercevoir trop tard ? Quel cauchemar ! Il s’en faut de peu parfois…Lire la suite

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