Babel n°13, février 2012

Bulletin Apériodique de la Bibliothèque de Lacan-ECF

Sommaire

– Vite ! Finnegans Wake – chap. 1

– Deuxième soirée « Dire Joyce, lire Joyce » le lundi 13 février

– Quelques références bibliographiques

– Les chemins d’Alexandrie : Lacan Quotidien

Vite, jusqu’au 19 février, vous pouvez aller voir le spectacle, si ce n’est déjà fait !

FINNEGANS WAKE – Chap. 1

d’après James Joyce

Mise en scène Antoine Caubet, avec Sharif Andoura

Du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h

Réservations : 01 43 74 99 61 (du mardi au vendredi, de 14h à 19h)

Site : theatredelaquarium.com

Le Théâtre de l’Aquarium – La Cartoucherie – Route du Champ de Manoeuvre – 75012 Paris

M° Château de Vincennes puis navette gratuite Cartoucherie (sortie n°6 du métro)

ou bus 112 (zone3)

La navette Cartoucherie circule 1h avant et après le spectacle.

Dire Joyce, Lire Joyce

Soirée de la bibliothèque de l’ecf

avec l’acf-idf, l’Envers de Paris et la Section clinique Paris-idf

avec le metteur en scène Antoine Caubet et le comédien Sharif Andoura

et Jo Attié, Jacques Aubert, Judith Miller, François Regnault

Lundi 13 février 2012 – 21h15

ECF, 1, rue Huysmans 75006 Paris

L’œuvre de James Joyce est entrée dans le domaine public au début de l’année 2012. L’interdiction de monter Finnegans Wake sur les planches, à laquelle Antoine Cau­bet, metteur en scène, s’était trouvé confronté il y a plusieurs années est donc tombée. Il s’est alors lancé dans l’aventure, avec Sharif Andoura, le comédien auquel il avait d’emblée pensé pour ce rôle.

Connaissant l’intérêt de Lacan pour Joyce, Antoine Caubet a pris contact avec quelques-uns de l’ECF, et ainsi est né le projet de deux soirées, deux rencontres excep­tionnelles, entre théâtre et psychanalyse, entre nous tous qui sommes intéressés à Joyce par des biais différents.

La première soirée, sous le titre « Mettre en scène Finnegans Wake », a eu lieu le samedi 21 janvier dernier, au Théâtre de l’Aquarium. Nous avons enfin découvert le spectacle, et donc nous avons entendu dire Joyce, nous qui sommes plutôt habitués à le lire. Surprise, émotion, enthousiasme, découverte, questionnement, rire, in­compréhension ou fascination ont été au rendez-vous.

C’est la discussion amorcée ce soir-là que nous vous proposons de poursuivre lundi 13 février 2012, à 21h15, à l’ECF, 1 rue Huysmans, avec Antoine Caubet et Sharif Andoura que nous avons le plaisir d’accueillir.

Pour lire Joyce, nous nous aidons de Lacan et y trouvons enseignement pour la psychanalyse. Le spectacle Finnegans Wake-chap.1 a introduit pour nous une tension entre dire Joyce et le lire, au point donc où la lettre et la voix sur­gissent à partir de l’illisible. C’est un poète qui sut le dire, André Du Bou­chet, dans l’introduction qu’il fit des premiers fragments de Finnegans Wake traduits en français : « Car l’illisible est bien le seul infini dont un livre se donnant comme le monde écrit sache se prévaloir. Cet univers loquace qui se mesure avec le réel à seule fin de se subs­tituer à lui se trouvera frappé en retour d’un laconisme égal. Tout est ramené à la parole : rien n’échappera au silence. »1

_________________

1 Joyce J., Finnegans Wake, Fragments adaptés par André Du Bouchet, Paris, Gallimard, 1962, p. 30. 

Directeur de publication :

Jean-Daniel Matet

Directrice de la rédaction :

Sophie Gayard

Equipe rédactionnelle :

Cinzia Crosali, Laure De Bortoli, Susana Elkin, Myriam Mitelman, Federico Ossola, Romain-Pierre Renou, Herbert Wachsberger (conseiller de la bibliothèque)

Conception graphique :

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newsletterbabel@yahoo.fr

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