Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage

par Nathalie Georges mail,le mardi 14 février 2012

Nous venons de vivre un grand moment de la démocratie hypermoderne : le premier ministre français a annoncé le 9 février qu’un enfant sur cent cinquante environ était frappé d’autisme, « cette maladie », a-t-il dit. Rassembler les forces pour faire connaître l’autisme et les moyens de le traiter est, a-t-il ajouté, son programme, et en prononçant, dans son discours d’accueil aux associations qui forment le noyau de ce rassemblement, le nom du député Fasquelle, qui s’est fait connaître voici à peine deux semaines pour avoir demandé que le législateur empêche les autistes de rencontrer des psychanalystes, le premier ministre a réussi un coup double : ne pas prononcer le mot de psychanalyse, et donner sa position, favorable à l’éradication de la psychanalyse du champ de l’autisme.

Inquiets et déterminés, les Psychologues freudiens ont donc signé la pétition lancée ce soir par l’Institut de l’enfant, et qui sera bientôt diffusée. (…) Pour lire la suite, veuillez cliquer sur ce lien.

 

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