Je dois remercier le “chercheur indépendant” pour sa communication dans le LQ n°11 (2 septembre 2011). Il s’agit de quelqu’un que j’ai eu l’occasion de connaitre et d’estimer, lorsqu’il fut notre interlocuteur dans la transition du groupe italien à la SLP.
Avec cette intervention, l’hypothèse d’un instrument de recherche avancé par J. A. Miller sous le nom de PROSEMA®, peut passer à la démonstration de sa puissance scientifique. Une recherche devient telle quand l’énoncé ironique du chercheur est suivi d’un effet non de parodie mais de trouvaille. Dans la langue italienne on dit passer de celui qui cherche (cercatore) à celui qui fait une recherche (ricercatore).
Moi aussi j’aspire à être un ricercatore, mais je n’arrive pas à jouir d’une indépendance de la cour des miracles – celle de l’impact factor – et devenir un troubadour. C’est pour ça que je suis avec enthousiasme la création d’un nouveau réseau pour son impact, lié à la communication des résultats et à leur lecture, au lieu de la citation académique.
À Milan nous appliquons depuis quelque temps un algorithme pour une recherche clinique qui ne soit pas empirique, il m’apparaît être du type analyse des torsions textuelles. On peut en trouver le protocole à la page : . Il est très simple et c’est peut être pour cette raison que les revues auxquelles nous l’avons envoyée l’ont refusé : il n’y avait pas de bibliographie, de citation de recherches faites avec cette méthode, etc.
La lecture des données, qui seule peut démontrer la « scientificité » de la recherche, est censurée à la racine. On refuse les algorithmes non-standard, qui n’assignent pas la lecture à la pure quantification (nous avons proposé une succession de témoignages). Dans l’impact factor on lit les faits comme un pourcentage de confirmation du sens, on calcule la dimension de la bulle de savoir et on oublie les conjonctures qui révèlent le nouveau savoir, le trou-matisme.

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