CHANTAL SIMONETTI. « Cher Jacques-Alain Miller, votre venue le 1er octobre à la librairie “Ombres blanches ” à l’invitation de Christian Thorel suscite beaucoup d’enthousiasme parmi les membres de l’ACF-MP. Cet événement aura des effets qui ne seront mesurables que dans l’après-coup mais déjà l’élan que vous avez provoqué en cette rentrée précoce avec les publications, vos interventions publiques et Lacan Quotidien sont un précieux stimulant pour que vive le discours analytique dans notre région. L’ACF-MP grâce à Cécile Favreau/Midite, s’est doté d’un Blog avec une rubrique sur “L’actualité lacanienne” très consultée (3500 visites en un mois).
Nous sommes dans les derniers préparatifs du Colloque de l’ACF-MP du 24 Septembre qui prend place dans l’année Lacan pour témoigner d’un Lacan toujours vivant par son enseignement, qui nous anime aujourd’hui tout autant. Une phrase de vous que j’aime dont je ne retrouve plus la référence : “Lacan est là à la façon de la lettre volée. Introuvable et évident. ”
L’établissement du Séminaire par vous-même constitue pour chacun un précieux outil de travail, car il nous rend la lecture accessible et contemporaine, il permet de se saisir du texte de Lacan et d’en faire usage que ce soit dans sa propre analyse, dans sa pratique clinique mais aussi à la lecture des faits sociaux et de civilisation.
Le thème du Colloque “Ce qui s’écrit, ce qui se dit dans la psychanalyse” : des collègues vont exposer sur la fonction de l’écriture telle qu’elle s’accomplit dans le travail de création artistique et Esthela Solano fera une conférence sur “L’analysant lecteur” où elle abordera l’expérience analytique ; l’objet de son propos sera ” L’interprétation comme opération de lecture faisant basculer la parole vers l’écriture.” Christian Thorel, Directeur de la librairie “Ombres blanches” nous fait l’honneur d’y faire une intervention. Le prochain tourbillon n’en doutons pas, sera les Journées de l’ECF qui constitue un enjeu important dans ce moment crucial de la psychanalyse. Lors de notre colloque de Samedi, nous ferons quelque chose pour la libération de Rafah. »

ISABELLE GUILLERMIC-GOEBELS. Cher Jacques-Alain Miller, Décidément la rentrée est bruyante, hurlante devrais-je dire. Avez-vous eu connaissance de ce document en trois parties diffusé sur internet : “Le mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme”? Un “documentaire dénonçant les errements de la psychanalyse…”, en faisant “un monde où l’idéologie supplante la raison”, j’en passe et des pires etc…La psychanalyse encore visée… C’est sans surprise! Mais en instrumentalisant, par un savant montage, des entretiens dont certains avec les plus respectables de nos collègues … Citant, au service des pires amalgames, Freud, Lacan, centrant la caméra à l’occasion sur leur image … L’infamie est au rdv. Une fois encore nous ne pourrons pas nous taire! Reste à savoir comment riposter? Notre tam tam est en tout cas déjà mis en route.
FRANCIS DONOVAN. Le gros Livre rouge de Jung, dans une édition kitschig à souhait, trône actuellement chez tous nos libraires, improbable beau-livre pour les prochaines fêtes de fin d’année. Un certain Trierweiler Denis en fait l’éloge dans le nouveau Match en des termes qui disent assez la hauteur de vue du chroniqueur: “Sigmund Freud, ci-devant inventeur de la psychanalyse, semble avoir bien du souci à se faire outre-tombe. Après les impitoyables attaques du « Livre noir » et le pamphlet incendiaire de Michel Onfray sur l’affabulation freudienne, voici qu’un ovni éditorial vient déstabiliser le pré carré de la psychanalyse orthodoxe. Le coup émane cette fois-ci – et post mortem – de celui qui fut le plus proche disciple de Freud, avant de devenir son ennemi le plus intime : Carl Gustav Jung, le maître suisse de la psychologie des profondeurs. (…)”
http://www.parismatch.com/Culture-Match/Art/Actu/Carl-Gustav-Jung-voit-rouge-335323/

 

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