Les 16 et 17 novembre 2013 : 43e Journées de l’Ecole de la Cause freudienne

http://www.journeesecf.fr/

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IXe Congrès de l’AMP • 14-18 avril 2014

• Paris • Palais des Congrès


http://www.congresamp2014.com/

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COMMUNIQUÉ ECF-MESSAGER

A l’initiative des ACF, sollicitées par le Directoire, sont organisés plusieurs Conférences de presse – Forum. Il s’agit d’inciter au débat en faisant connaître l’apport de la psychanalyse lacanienne dans le traitement de l’autisme. La violence des attaques contre la psychanalyse par ceux qui veulent promouvoir  une méthode éducative autoritaire provoque une réplique à la hauteur de l’enjeu. Nul n’a le monopole de l’explication causale, ni de la bonne méthode applicable à tous. Seule une approche singulière de l’invention propre à chaque enfant, fut-il autiste, constitue une réponse adéquate. La science instrumentalisée par des approches comportementales ne rassure que ceux qui veulent y croire, quand les études montrent l’hétérogénéité du « spectre autistique » et la réponse partielle à chacune des approches thérapeutiques ou éducatives. Ainsi l’intérêt de tous n’est pas dans la généralisation d’une seule méthode qui viserait un traitement de masse, mais dans l’attention portée à chaque cas pour y adapter la meilleure réponse, pas sans l’approche par la parole, celle des enfants ou de leurs parents.

Ces Conférences de presse-Forum ont pour objet la rencontre avec les parents, avec les autistes adultes qui le souhaiteraient, avec les professionnels et les chercheurs, ainsi qu’avec les organes de presse. Elles seront l’occasion de faire connaître les travaux des psychanalystes sur l’autisme en association, dans certaines régions, avec l’Institut de l’Enfant. Signalons que chaque Député et chaque Sénateur a reçu un exemplaire de « Ecouter les autistes » de Jean-Claude Maleval récemment édité par Navarin.

L’enregistrement video des Conférences de presse-Forum permettra de les diffuser sur le web et de donner ainsi un large écho à ces débats.

Patricia Bosquin-Caroz                                                              Jean-Daniel Matet

Vice-Présidente de l’ECF                                                             Président de l’ECF

Responsable des ACF

 

Des ACF organisent des manifestations sur l’autisme :

ACF-Estérel-Côte d’azur, a eu lieu le 24 mars

ACF-La Réunion, a eu lieu le 19 avril

ACF-MAP, a eu lieu le 21 avril

ACF-Belgique, le 28 avril

ACF-Aquitania, le 5 mai

ACF-VLB Nantes, le 24 mai

ACF-MP

ACF-VLB –Angers

ACF-VLB – Rennes

ACF-Massif central

ACF- Bourgogne-Franche-Comté

ACF-Ile de France et Envers de Paris

ACF-Voie Domitienne

ACF –Est

ACF-La Réunion

ACF-Est

ACF-Normandie , le 10 avril à Evreux

ACF-Rhône-Alpes, à Lyon, à Annecy et le 29 septembre à Grenoble

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Les 42e Journées de l’Ecole de la Cause freudienne

Palais des Congrès de Paris
Les 6 et 7 octobre 2012

Autisme et psychanalyse

Les autistes nous enseignent qu’il existe un statut primitif de la langue où le signifiant est un Un tout seul, relié à aucun autre signifiant, un Un ne se rapportant pas à l’Autre. Disjointe alors de ses effets de sens, la langue – lalangue – ne produit aucun effet sujet. Cet insensé n’en est pas moins ordonné par l’ordre obscène et féroce du surmoi que Lacan reconnaissait dès le Séminaire I comme le trognon de la parole, à partir de quoi un sujet pourra se construire. Passer de lalangue au langage suppose un consentement. Un des premiers effets de cette insondable décision de l’être est de nouer ensemble le corps et la langue, car les traces laissées par les signifiants sur le corps en dessinent les bords et l’unifient. Dès lors, il est possible de dire que l’autisme est le statut premier de l’être parlant. Mais la question reste posée de savoir comment sortir de l’autisme et à quelles conditions.

Il est donc surprenant de voir l’autisme utilisé pour attaquer encore la psychanalyse alors que c’est elle qui l’a reconnu et théorisé – c’est d’ailleurs Bleuler qui en a forgé le terme en hommage à Freud.

Ces Journées intitulées Autisme et psychanalyse seront l’occasion de déployer le thème sur plusieurs axes. 1) Orientation lacanienne. Tout au long de son enseignement, Lacan n’a cessé d’interroger les effets de la parole et du langage sur le corps de l’être parlant. Le Cours de Jacques-Alain Miller en donne des repères essentiels. Les apports des élèves de Lacan seront mis à l’étude. 2) L’abord clinique de l’autisme. Attentifs à la « clinique ironique » et aux inventions psychotiques, nous écoutons et répondons à chaque autiste un par un quand d’autres les veulent contraints à écouter et obéir. 3) L’acte analytique et l’éthique du psychanalyste. Le temps du soin n’est pas celui de l’effet sujet. Comment répondons-nous à la question de l’éducation sachant qu’elle ne se confond jamais avec le conditionnement pavlovien ? 4) La politique de l’inconscient. Le symptôme interroge les projets des adeptes des thérapies cognitivo-comportementales – tel Skinner, pour qui la liberté était un luxe « qu’on ne pouvait pas s’offrir » – à l’heure où les politiques font de l’autisme une grande cause nationale. 5) Les apports des psychanalystes des autres mouvances que la nôtre. Ont-ils renouvelé le thème ou cédé à l’obscurantisme de l’évaluation ? 6) Les méthodes de conditionnement des dits autistes, enfants ou adultes. De la guerre pour le monopole que se livrent les différentes tendances jusqu’aux effets délétères induits sur les patients. 7) Les avancées de la science. À distinguer du scientisme, elles sont riches d’enseignement. L’héritabilité, par exemple, ne bat-elle pas en brèche l’idée d’un syndrome commun à tous les autistes ? 8) Les témoignages des autistes et de leurs familles. 9) Les autistes de haut niveau. Ils luttent eux-mêmes pour un monde non standardisé. Leur lecture des méthodes normatives pourra nous être utile. 10)Un examen raisonné des campagnes de presse. Faire apparaître les enjeux d’un marketing décidé et étendu qui noue l’élargissement du spectre de l’autisme à des intérêts financiers, au détriment des sujets.

D’autres aspects encore pourront trouver leur place lors de ces Journées. Dans ce moment crucial, elles constitueront un temps fort de la vie de notre École.

Agnès AFLALO

Directrice des Journée

 

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